Glossaire

Pour vous aider à mieux appréhender la conception passive, voici un glossaire des concepts et abréviations.

Utilisation de l’énergie solaire pour l’éclairage (naturel), le chauffage ou la climatisation. L’énergie lumineuse du soleil pénètre dans les pièces par les fenêtres. Elle est absorbée par les murs, le plancher et les meubles et rejetée sous forme de chaleur. Des baies vitrées, optimisées par du triple vitrage ainsi qu’une bonne ventilation permettent de diminuer drastiquement les apports en autres énergies.

Création du Grenelle de l’environnement, le terme BEPAS pour « Bâtiment à Energie PASsive » se voulait être une transcription du standard Bâtiment Passif (Passivhaus). Pour l’instant, aucune définition réglementaire n’a été arrêtée.

Son pendant est le BEPOS, pour « Bâtiment à Energie POSitive ».

Un habitat bioclimatique est un bâtiment dans lequel le chauffage et la climatisation sont réalisés en tirant le meilleur parti du rayonnement solaire et de la circulation naturelle de l’air. Il faut donc trouver l’harmonie entre l’habitat, les habitudes des occupants et le climat pour optimiser les besoins de chauffage. Le mode constructif passif contient des éléments de bioclimatisme, tout en s’en détachant.

Test d’infiltrométrie qui vise à déterminer l’étanchéité à l’air d’un bâtiment. Il consiste à insuffler de l’air en surpression à 50 Pa et d’en mesurer les déperditions. Une construction passive ne doit pas avoir une valeur de déperdition de plus de 0,60 par heure. C’est à dire qu’en une heure, moins de 0,6 fois son volume d’air ne doit s’en échapper… Grâce à ce test, on peut connaître la quantité d’air qui entre dans le bâtiment en dehors des systèmes de ventilation et les endroits à colmater en conséquence. Pour effectuer le test, on place un infiltromètre à l’entrée du bâtiment. Cet appareil est équipé d’un ventilateur et d’une toile de nylon permettant l’étanchéité de la porte d’entrée, en ne laissant passer l’air qu’au travers du ventilateur.

Il s’agit du coefficient de transmission thermique (aussi appelé coefficient d’isolation thermique). Il s’exprime en W/(m²K) et détermine la déperdition de chaleur (exprimée en Watt) à travers une surface (exprimée en m²) en fonction de la différence de température (exprimée en Kelvin) de chaque côté de celle-ci. Le coefficient (anciennement k) s’est imposé comme étant la valeur la plus efficace pour préciser les capacités des matériaux isolants.

La compacité du bâtiment est le rapport de la surface des parfois en contact avec une zone non chauffée (paroi déperditive) par le volume chauffé. A volume chauffé égal, plus un bâtiment est compact, plus la surface des parois déperditives est faible. S’orienter vers un bâtiment compact permet de réduire les déperditions par les parois extérieures mais également la quantité de matériaux nécessaire à sa construction.

C’est le phénomène qui se produit l’été, quand le bâtiment accumule de la chaleur puis la restitue de manière diffuse à l’intérieur du bâtiment, avec un décalage plus ou moins important dans le temps suivant son inertie thermique. Le déphasage représente le décalage de temps entre le pic de température extérieure et le pic de température à l’intérieur du bâtiment. Il est donc considéré comme un atout pour le confort d’été car il retarde le transfert de chaleur aux travers des parois du bâtiment dans la journée.

Correspond à l’énergie nécessaire au consommateur (énergie consommée dans le logement), qui inclut les pertes survenues tout au long de la chaîne énergétique (production, transformation, transport, distribution et stockage).

Pour assurer le confort dans la maison, celle-ci doit éviter les déperditions accidentelles, notamment d’air chaud. À ce titre, son étanchéité à l’air est primordiale. Voir également : « Blower-door test ».

Une étude thermique permet de définir une installation de chauffage ou de climatisation ; ou de réaliser un bilan thermique en étudiant les caractéristiques thermiques d’un bâtiment : calcul des déperditions (statiques par les parois et par renouvellement d’air), établissement des puissances à mettre en œuvre tant pour les générateurs que pour les chaudières ou les groupes frigorifiques, définition des réseaux hydrauliques ou aérauliques jusqu’aux terminaux : radiateurs, poêle à bois ou à pellets, plancher chauffant.

L’inertie thermique d’un bâtiment est sa capacité à stocker de la chaleur dans ses murs, planchers, etc. Plus l’inertie d’un bâtiment est forte, plus il se réchauffe et se refroidit lentement. L’inertie des matériaux d’une maison améliore sensiblement son confort et peut générer de l’économie en consommation d’énergie, surtout en demi-saison.

Isolation thermique extérieure : procédé d’isolation qui place l’isolant côté extérieur à la structure poreuse, tel un « manteau thermique » enveloppant le bâtiment. Ce système a l’avantage d’éliminer la plupart des ponts thermiques à l’exception de ceux relatifs aux balcons. Elle renforce également l’inertie thermique du bâtiment.

Dans un bâti, ce sont les endroits où la chaleur s’échappe plus vite qu’à d’autres. Ceux-ci sont généralement dus à l’assemblage des éléments porteurs de l’édifice : un défaut ou une diminution de la résistance thermique. En Bâtiment Passif, il s’agit d’éradiquer ces zones.

Procédé qui consiste à alimenter un bâtiment en air en faisant auparavant circuler cet air dans un conduit enterré qui, selon les conditions climatiques, le refroidit ou le préchauffe, en utilisant l’inertie thermique du sol. L’air sert de fluide calo-porteur, tandis que le tube sert d’échangeur thermique tout en canalisant l’air jusqu’au bâtiment.

Ventilation mécanique contrôlée double flux. Ce système mécanique, incontournable en passif, permet de limiter les pertes de chaleurs inhérentes à la ventilation. Il récupère la chaleur de l’air extrait de la pièce et l’utilise pour réchauffer l’air neuf en provenance de l’extérieur. Ce système met en œuvre un échangeur et deux réseaux de gaines. Ces réseaux sont chacun animés par un ventilateur. Pour ne pas laisser s’échapper les calories présentes dans l’air et les garder dans le bâtiment, l’échangeur de chaleur air/air effectue un transfert de chaleur sans contact, assurant la qualité de l’air amené dans la pièce.

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Le label "BaSE", Bâtiment sobre en énergie

Construire passif, la garantie d'un bâti de qualité.

Concevoir et construire un bâtiment passif est un objectif ambitieux. Voilà pourquoi la certification Bâtiment Passif a évolué pour inclure le label BaSE (Bâtiment Sobre en Énergie).

Valoriser l'utilisation des énergies renouvelables

Ce label a été pensé pour récompenser les efforts de toutes les équipes ayant collaboré au projet et pour saluer la performance énergétique du bâtiment certifié.
Il reprend les bases de la certification passive, mais assouplie :

  • Le besoin de chauffage doit être inférieur à 30 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an (contre 15, en Bâtiment Passif)
  • Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 1 par heure (contre 0,6 en Bâtiment Passif)
  • Les autres critères restent identiques.

Le label "bâtiment passif premium"

La première maison passive Premium de France © Jean-Louis Bidart

À l’aube de la transition énergétique, la certification Bâtiment Passif a évolué pour accueillir deux nouvelles catégories, Plus et Premium, axées sur l’utilisation des énergies renouvelables. Elles valorisent les constructions ayant fait le choix d’être productrices d’énergie.

Valoriser l'utilisation des énergies renouvelables

La catégorie « Bâtiment Passif Premium» est la plus exigeante de toutes : elle récompense les bâtiments générant au moins 120 kWh/(m²a) d’énergie par rapport à l’emprise au sol du bâtiment.

Il devra également justifier du respect des 4 critères de base du passif :

  • Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an
  • Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an
  • Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure
  • Une fréquence de surchauffe intérieure (> à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l’année.

Le label "bâtiment passif plus"

La première maison passive Plus de France

À l’aube de la transition énergétique, la certification Bâtiment Passif a évolué pour accueillir deux nouvelles catégories, Plus et Premium, axées sur l’utilisation des énergies renouvelables. Elles valorisent les constructions ayant fait le choix d’être productrices d’énergie.

Valoriser l'utilisation des énergies renouvelables

Dans la catégorie « Bâtiment Passif Plus », le bâtiment devra générer au moins 60 kWh/(m²a) d’énergie par rapport à l’emprise au sol du bâtiment.

Il devra également justifier du respect des 4 critères de base du passif :

  • Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an
  • Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an
  • Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure
  • Une fréquence de surchauffe intérieure (> à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l’année.