RT2012 et PHPP : audition publique à l’Assemblée Nationale

Un logiciel réglementaire moins précis que le PHPP

La Réglementation Thermique 2012 a instauré une nouvelle version du logiciel réglementaire, pour permettre aux maîtres d’œuvre et entreprises de respecter les nouvelles contraintes imposées, notamment une meilleure prise en compte de la conception bioclimatique. Concrètement, le logiciel doit permettre d’envisager et comparer les choix techniques (notamment thermiques) dès la phase de conception.

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Problème : les données sur lesquelles s’appuient ses calculs sont conventionnelles, c’est-à-dire purement théoriques et, de l’avis général, peu précises.

Second problème : l’instauration d’un moteur de calcul unique et exclusif a pour conséquence d’exclure ou de compliquer la tâche des autres logiciels de conception. C’est notamment le cas du PHPP, pourtant beaucoup plus précis dans son anticipation des usages énergétiques.

Corriger le tir pour ne pas freiner l’innovation ?
C’est pourquoi, 2 ans après le lancement du logiciel, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) organise une audition publique des acteurs de l’innovation dans le bâtiment intitulée «  Economies d’énergie dans le bâtiment : comment le moteur de calcul réglementaire intègre-t-il l’innovation ? ».

L’Office a pour objectif d’identifier les freins qui empêchent les composants et les équipements porteurs d’innovation, donc par définition dotés de caractéristiques inédites, d’être intégrés au calcul RT 2012.

Le témoignage de La Maison Passive

La Maison Passive vous donne donc rendez-vous jeudi 13 février matin pour assister à l’audition publique à l’Assemblée Nationale. Etienne Vekemans, Président de La Maison Passive, apportera son expertise dans le cadre de l’intervention « Les modalités de gestion d’un moteur de calcul » à partir de 9h20.

Il exposera en quoi le PHPP est un logiciel propice à l’innovation, notamment grâce à une intégration facilitée des nouveaux produits par rapport au logiciel THBCE.

L’audition est ouverte à la presse.

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Le label "BaSE", Bâtiment sobre en énergie

Construire passif, la garantie d'un bâti de qualité.

Concevoir et construire un bâtiment passif est un objectif ambitieux. Voilà pourquoi la certification Bâtiment Passif a évolué pour inclure le label BaSE (Bâtiment Sobre en Énergie).

Valoriser l'utilisation des énergies renouvelables

Ce label a été pensé pour récompenser les efforts de toutes les équipes ayant collaboré au projet et pour saluer la performance énergétique du bâtiment certifié.
Il reprend les bases de la certification passive, mais assouplie :

  • Le besoin de chauffage doit être inférieur à 30 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an (contre 15, en Bâtiment Passif)
  • Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 1 par heure (contre 0,6 en Bâtiment Passif)
  • Les autres critères restent identiques.

Le label "bâtiment passif premium"

La première maison passive Premium de France © Jean-Louis Bidart

À l’aube de la transition énergétique, la certification Bâtiment Passif a évolué pour accueillir deux nouvelles catégories, Plus et Premium, axées sur l’utilisation des énergies renouvelables. Elles valorisent les constructions ayant fait le choix d’être productrices d’énergie.

Valoriser l'utilisation des énergies renouvelables

La catégorie « Bâtiment Passif Premium» est la plus exigeante de toutes : elle récompense les bâtiments générant au moins 120 kWh/(m²a) d’énergie par rapport à l’emprise au sol du bâtiment.

Il devra également justifier du respect des 4 critères de base du passif :

  • Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an
  • Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an
  • Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure
  • Une fréquence de surchauffe intérieure (> à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l’année.

Le label "bâtiment passif plus"

La première maison passive Plus de France

À l’aube de la transition énergétique, la certification Bâtiment Passif a évolué pour accueillir deux nouvelles catégories, Plus et Premium, axées sur l’utilisation des énergies renouvelables. Elles valorisent les constructions ayant fait le choix d’être productrices d’énergie.

Valoriser l'utilisation des énergies renouvelables

Dans la catégorie « Bâtiment Passif Plus », le bâtiment devra générer au moins 60 kWh/(m²a) d’énergie par rapport à l’emprise au sol du bâtiment.

Il devra également justifier du respect des 4 critères de base du passif :

  • Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an
  • Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an
  • Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure
  • Une fréquence de surchauffe intérieure (> à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l’année.