Ventilation et confort d’été en tertiaire au sommaire de 2 nouveaux Cahiers Techniques

Les Cahiers Techniques sont des publications reprenant les conclusions de groupes de travail internationaux, sur des problématiques passives précises. Ces groupes de travail ont lieu 2 à 3 fois par an, depuis 1996, et font systématiquement l’objet d’une publication. Déjà 6 Cahiers Techniques sont disponibles en français, et la collection s’enrichit aujourd’hui de 2 volumes.

Les nouveaux parus, les Cahiers Techniques 41 et 44, s’inscrivent dans le « Groupe de travail Maison Passive économique – Phase V », qui s’attache aux bâtiments passifs non résidentiels et plus particulièrement aux problématiques de confort d’été et de ventilation.



N° 41 : BÂTIMENTS PASSIFS NON RÉSIDENTIELS EN PÉRIODE ESTIVALE

Ce Cahier Technique traite des expériences et des nouvelles constatations quant à l’exploitation de bâtiments passifs tertiaires durant l’été.

Comment éviter la surchauffe ? Comment faire cohabiter matériel informatique et période estivale ? Quel ombrage pour le non résidentiel ? Comment fonctionne le refroidissement nocturne et comment mettre en place cette technique de rafraîchissement de manière efficace ?

Toutes ces questions trouveront leurs réponses à travers des retours d’expériences de divers bâtiments en Europe (Lu-Teco, Energon à Ulm, crèche et école primaire Riedberg à Francfort, l’Institut de l’Habitat et de l’Environnement de Darmstadt…).

Au-delà du prisme de problématiques propres à la surchauffe estivale en bâtiment passif non résidentiel, des questions propres à la sécurité et l’exploitation d’un bâtiment tertiaire sont évoquées (sécurisation des fenêtres et des ouvertures, choix de l’éclairage)

Au sommaire du Cahier Technique 41 :

  • Introduction : les bâtiments non résidentiels en période estivale
  • Apports solaires, protection solaire, lumière naturelle, gains internes, éclairage artificiel et informatique : le cas concret des bureaux Lu-teco
  • Protection solaire, lumière naturelle, lumière artificielle, informatique
  • Mesures pour améliorer le confort acoustique dans les locaux à plafond réfléchissant
  • Évacuation de la chaleur par ventilation nocturne
  • Évacuation de la chaleur par ventilation nocturne en période estivale : questions relatives à la sécurité
  • Les dalles de béton actives dans les bâtiments passifs
  • Outils de conception pour la période estival en bâtiments non résidentiels
  • Conséquences pour le projet d’agrandissement
  • Bilan : en climat d’Europe centrale, la période estivale est gérable même dans les bâtiments non résidentiels.

N° 44 : LA VENTILATION DANS LES BÂTIMENTS PASSIFS NON RÉSIDENTIELS

On met très souvent l’accent sur la ventilation en maison individuelle ou en résidentiel, lorsque l’on conçoit un bâtiment passif. Elle est tout aussi importante en bâtiment tertiaire, qu’il soit à usage de bureaux ou une école.

Certains bâtiments ont des problématiques bien à eux (par exemple, le besoin de ventiler une cantine dans une école, ou de ventiler équitablement des bureaux répartis sur plusieurs étages), pour lesquelles un travail plus poussé qu’une ventilation en résidentiel est nécessaire.

Comment garantir une bonne qualité d’air dans un bâtiment non résidentiel ? Quelle est la rentabilité d’une ventilation à récupération de chaleur dans un bâtiment tertiaire passif ? Comment bien dimensionner l’installation en amont ? Quelle latitude laisser à l’équipe technique du bâtiment pour la bonne mise en œuvre de la ventilation ?

Ce document est basé sur des retours d’expérience en Allemagne, comptant des bâtiments de nature diverse (écoles passives ou traditionnelles, bureaux, lycée et crèche)

Au sommaire du Cahier Technique 44 :

  • Introduction : la ventilation dans les bâtiments passifs non résidentiels
  • L’utilité de la ventilation double flux avec récupération de chaleur dans les bâtiments non résidentiels
  • Recommandations concernant le dimensionnement des réseaux de ventilation
  • La régulation et le fonctionnement du système de ventilation
  • Questions de conception concernant les systèmes de ventilation dans les bâtiments non résidentiels
  • L’utilisation d’appareils de ventilation avec échangeurs de chaleur rotatifs
  • Les systèmes de ventilation avec récupération de chaleur destinés aux bâtiments non résidentiels : analyse de rentabilité sur la base des coûts imputés
  • Évaluation énergétique des appareils de ventilation d’une capacité supérieure à 600 m3/h : premiers résultats d’une certification
  • Bilan : La ventilation dans les bâtiments non résidentiels

COMMENT VOUS PROCURER CES OUVRAGES ?

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Le prix d’un Cahier Technique est de 35 € TTC/exemplaire pour les membres de l’association La Maison Passive et de 42 € TTC/exemplaire pour les non membres.
Les frais de port sont de 4,56 € par exemplaire, pour la France métropolitaine exclusivement.

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Le label "BaSE", Bâtiment sobre en énergie

Construire passif, la garantie d'un bâti de qualité.

Concevoir et construire un bâtiment passif est un objectif ambitieux. Voilà pourquoi la certification Bâtiment Passif a évolué pour inclure le label BaSE (Bâtiment Sobre en Énergie).

Valoriser l'utilisation des énergies renouvelables

Ce label a été pensé pour récompenser les efforts de toutes les équipes ayant collaboré au projet et pour saluer la performance énergétique du bâtiment certifié.
Il reprend les bases de la certification passive, mais assouplie :

  • Le besoin de chauffage doit être inférieur à 30 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an (contre 15, en Bâtiment Passif)
  • Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 1 par heure (contre 0,6 en Bâtiment Passif)
  • Les autres critères restent identiques.

Le label "bâtiment passif premium"

La première maison passive Premium de France © Jean-Louis Bidart

À l’aube de la transition énergétique, la certification Bâtiment Passif a évolué pour accueillir deux nouvelles catégories, Plus et Premium, axées sur l’utilisation des énergies renouvelables. Elles valorisent les constructions ayant fait le choix d’être productrices d’énergie.

Valoriser l'utilisation des énergies renouvelables

La catégorie « Bâtiment Passif Premium» est la plus exigeante de toutes : elle récompense les bâtiments générant au moins 120 kWh/(m²a) d’énergie par rapport à l’emprise au sol du bâtiment.

Il devra également justifier du respect des 4 critères de base du passif :

  • Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an
  • Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an
  • Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure
  • Une fréquence de surchauffe intérieure (> à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l’année.

Le label "bâtiment passif plus"

La première maison passive Plus de France

À l’aube de la transition énergétique, la certification Bâtiment Passif a évolué pour accueillir deux nouvelles catégories, Plus et Premium, axées sur l’utilisation des énergies renouvelables. Elles valorisent les constructions ayant fait le choix d’être productrices d’énergie.

Valoriser l'utilisation des énergies renouvelables

Dans la catégorie « Bâtiment Passif Plus », le bâtiment devra générer au moins 60 kWh/(m²a) d’énergie par rapport à l’emprise au sol du bâtiment.

Il devra également justifier du respect des 4 critères de base du passif :

  • Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh d’énergie utile par m² de surface de référence énergétique et par an
  • Une consommation totale en énergie primaire (tous usages, électroménager inclus) inférieure à 120 kWh par m² de surface de référence énergétique par an
  • Une perméabilité à l’air de l’enveloppe mesurée sous 50 Pascals de différence de pression inférieure ou égale à 0,6 par heure
  • Une fréquence de surchauffe intérieure (> à 25°C) inférieure à 10 % des heures de l’année.